Face à la recrudescence des intrusions et occupations illégales dans les logements sociaux vacants, les bailleurs HLM intensifient le déploiement de portes anti-squat. Ces dispositifs temporaires, robustes et dissuasifs, se révèlent aujourd’hui indispensables pour protéger le patrimoine immobilier public en attente de relocation ou de rénovation. Mais pourquoi cet engouement croissant pour les portes blindées anti-intrusion dans les résidences HLM ? Décryptage.
La multiplication des tentatives de squat dans les logements vacants
Les logements sociaux temporairement inoccupés — en attente de travaux, de relocation ou de procédure administrative — sont devenus des cibles privilégiées pour les squatteurs. Une fois les lieux occupés illégalement, les délais d’expulsion peuvent s’allonger, occasionnant des pertes financières considérables pour les bailleurs sociaux, ainsi que des retards dans la gestion locative.
Conscients de ces enjeux, de nombreux offices HLM préfèrent prévenir plutôt que guérir, en sécurisant immédiatement les logements vacants grâce à des portes anti-squat, conçues pour résister aux tentatives d’effraction.