Partir en vacances l’esprit tranquille peut vite se transformer en cauchemar si votre logement est squatté en votre absence. Malheureusement, cette situation est de plus en plus fréquente et peut entraîner des démarches longues et complexes. Voici les étapes à suivre pour réagir efficacement.
Constater le squat et recueillir des preuves
Avant d’entamer toute démarche, il est crucial de confirmer qu’il s’agit bien d’un squat. Cela signifie que des personnes occupent illégalement votre logement sans votre autorisation.
- Essayez d’entrer en contact avec les occupants.
- Recueillez des témoignages de voisins.
- Prenez des photos ou vidéos montrant les signes d’occupation illégale.
Déposer plainte rapidement
Contacter la préfecture pour une expulsion accélérée
La loi protège les propriétaires victimes de squat, notamment avec la procédure accélérée. Vous devez adresser une demande à la préfecture en fournissant :
- Une copie de votre plainte.
- Les preuves du squat.
- Tout document justifiant votre propriété.
Si la préfecture accepte votre demande, les forces de l’ordre peuvent expulser les squatteurs sou
Faire appel à la justice en cas de refus
Sécuriser votre logement après l’expulsion
Une fois votre logement récupéré, il est essentiel de prendre des mesures pour éviter un nouveau squat :
- Changer les serrures.
- Installer un système d’alarme ou de télésurveillance.
- Vérifier régulièrement votre bien si vous vous absentez.
- Poser une porte anti-squat renforcée pour empêcher toute intrusion.
- Fermer les volets et fenêtres de manière sécurisée.
- Louer votre logement temporairement via des plateformes de location pour qu’il ne reste pas inoccupé trop longtemps.
Face à un logement squatté après un départ en vacances, la réactivité est essentielle. Déposer plainte rapidement et solliciter la préfecture sont les premières actions à entreprendre. Pour éviter cette situation, pensez aussi à bien sécuriser votre habitation avant de partir.